Leprest, nouvelles livraisons, pièces de choix
Déjà plus de deux ans que nous arrosons ses fleurs une fois par semaine, que des artistes, ici et là, l’interprètent, lui gagnant parfois d’autres publics, à la faveur d’une chanson qui perce la carapace des gens et leur pénètre le cœur.
Bien sûr, il n’est pas LA chanson à lui tout seul, mais convenez que c’en est un bon morceau qui, avec le temps, deviendra l’un des incontournables classiques de cet art, comme peuvent l’être Gaston Couté, Jacques Brel, Léo Ferré et quelques autres.
L’an passé, Didier Pascalis, son producteur, nous avait fait le magnifique cadeau de ce coffret, Connait-on encore Leprest ?, deux dévédés et une compile. Souvenez-vous aussi du Leprest Symphonique…
Là, c’est un coffret de deux disques. Un passionnant, bouleversant dévédé, Nu comme la vérité, entretien d’une heure d’Allain Leprest par Jean-Louis Foulquier, réalisé en mars 2011, cinq mois avant sa disparition, chez Didier Pascalis (avec la participation de Romain Didier, Kent, Alexis HK, Claude Lemesle, Loïc Lantoine et Didier Pascalis) ainsi qu’au forum Léo-Ferré. Et un cédé qui n’est autre que l’enregistrement public du spectacle Où vont les chevaux quand ils dorment, chansons de Leprest interprétées par Jean Guidoni, Romain Didier et Yves Jamait, textes additionnels de Claude Lemesle et mise en scène de Gérard Morel.
Didier Pascalis a produit par ailleurs ce précieux cédé d’Entre 2 Caisses (sorti en novembre dernier), Je hais les gosses, faisant à leur manière l’histoire de Leprest, pièce d’importance de leur Musée des gens d’avant.
Leprest donc, encore. Oui et on ne s’en lasse pas. Si NosEnchanteurs a pour idée et vocation de parler d’une chanson dans toute sa dimension, son amplitude, toutes ses émotions, toutes ses saveurs, ses fragrances, musiques amplifiées comme piano-voix ou simple guitare, convenons que Leprest a ici une place privilégiée, comme peut l’avoir Brassens ou Barbara. Il nous faut parfois des phares pour nous repérer dans le doute et la tempête, en cas de coupure de courant. L’Allain c’est ça, depuis pas mal d’années. Et ces pièces du trousseau Leprest sont faites de la même fidélité qui nous anime envers lui. C’est dire si nous vous les recommandons.
Allain Leprest, Nu comme la vérité + Où vont les chevaux quand ils dorment, Tacet/L’Autre distribution, 2014; Entre 2 Caisses chante Allain Leprest, Je hais les gosses, Tacet/L’Autre distribution, 2013.
Une très bonne nouvelle pour commencer l’année 2014, ce coffret . Indispensable pour compléter la collection Leprest . Il me tarde d’écouter l’enregistrement du spectacle » Où vont les chevaux quand ils dorment » ,et de regarder et écouter ce précieux entretien » Nu comme la vérité » .Des moments forts d’émotion à venir …
Bien sûr, il est important de porter haut Leprest, bien sûr nombre de textes ont été portés haut par Romain Didider…
Cependant, il me semble qu’on devrait mieux connaître la part de Gérard Pierron à ses côtés.
Exemple tout récent: le texte de Allain Leprest pour la »Boule de fort » , spectacle qui devient livret / CD…Leprest-modeste ! Et magnifique.
Pierron, à partir d’un jeu de boule très particulier des bords de Loire,réussit à nous faire passer ses convictions, agacements, émotions .A condition qu’on l’entende ! Et pas de support médiatique. Je ne connais qu’un contact: le site du « Petit chariot ».
Jean Paul Gallet
Merci pour ces précisions Gallet . Je connais et j’aime beaucoup Gérard Pierron , et je ne savais pas l’existence de ce Livrtet/CD .
« Chansons en charentaises, poésie et magie de la boule de fort, de Gérard Pierron. Production Le P’tit Chariot. 18 €. Tél. 09 77 37 98 26. Jean-pierre.pierron@wanadoo.fr. «