Marianne Colombier, coeur lisse et translucide
« J’ai un coeur lisse et translucide / Qui craint ses propres battements / Il n’est ni tendre ni solide / Et vibre dangereusement. » Dès l’entame, vous avez cette voix sans artifice, belle d’être simple. On songe à des chanteuses de la tradition. Et c’est ça, ça en a le cachet, l’estampille, la cire. Ce n’est pas traditionnel au sens où ni paroles ni musiques ne le sont. Mais ça en a la patine de l’intemporel (surtout quand un instrumental se nomme Brocéliande…). Nulle surprise donc de trouver aux côtés de Marianne Colombier Dominique Regef, dont le nom fut associé à de belles pages du folk, de Mélusine à Malicorne. Et, entre autres, Brahim Dhour, qui sublime le versant oriental de l’inspiration de la dame. Ce disque est le premier de Marianne Colombier, au moins pour le tout public. C’est dans un répertoire jeune public que nous la connaissions auparavant. Mélancolie, tendresse, poésie… Marianne chante des impressions, des ambiances, des lieux, rues de Paris souvent, au sein desquels sont parfois posés des personnages, bribes de vies. On peut écouter un tel disque attentivement, chanson par chanson. Ou se laisser bercer et c’est autre clef pour entrer dans cet univers sensible, aux musiques qui vous câlinent et vous bercent. Le son, ici, fait tout aussi sûrement sens.
Marianne Colombier, Toi qui chantes…, 2011, autoproduit. Le site de Marianne Colombier, c’est ici (ce billet a été préalablement publié dans les colonnes du Petit format du Centre de la Chanson).
il faudrait qu elle coupe ses cheveux ..dommage qu il n’y est pas de l harmonica ç’aurait ete mieux ..je connai pas l instrument dont joue son acolyte ca me fait penser à ‘tous les matins du monde’
la chanson est jolie on la retient de suite
Superbe ! même sans harmonica ! et surtout Marianne ne coupez pas votre magnifique chevelure flamboyante …